Exposition du 24 au 27 avril 2014.
Vernissage jeudi le 24 avril de 18h à 21h.

Anna Rún Tryggvadottir, Stéphanie Chabot, Virginie Jourdain, Noémi McComber, Helena Martin Franco et Josh Worman.

L’Araignée, collectif de diffusion en art actuel, est heureuse de présenter la première édition de OFF-Papier, une exposition en marge de Papier 14 (Foire d’art contemporain d’œuvres sur papier). Présentée dans un atelier d’artistes et conçue dans un esprit convivial, OFF-Papier réunira plus d’une vingtaine d’œuvres sur papier. En concordance avec le mandat féministe du collectif, l’exposition explorera des thèmes liés à la marginalité, à la remise en question des préceptes normatifs, à l’intimité et au désir d’explorer de nouveaux territoires. Que ce soit par la redéfinition des signes et des relations qui existent entre les choses, par le travestissement ou encore par l’humour, les six artistes invitées explorent la porosité de ces délimitations et les potentiels qui en émergent.

Fondée en janvier 2011, L’Araignée est une plateforme de collaboration qui sert à diffuser le travail de ses membres ainsi que celui d’autres artistes invités dans de nouveaux contextes, au niveau local et international. Les membres du collectif se rejoignent dans leur positionnement féministe et dans leur désir de prendre des initiatives pour diffuser de l’art qui répond tout aussi bien à leur sensibilité artistique qu’à leur position politique. Le collectif crée des ponts entre des communautés, des structures artistiques et des artistes, qui, par leurs particularités, peuvent nourrir des réflexions et soulever des questions par rapport à ce qu’on attend de l’art actuel.

Heures d’ouverture :

Jeudi 24 avril : 18 h à 21 h
Vendredi 25 avril : 12 h à 18 h
Samedi 26 avril : 12 h à 18 h
Dimanche 27 avril : 12 h à 18 h

 * Entrée libre

Pôle de création et de diffusion de Gaspé
Entrée par le 5445 de Gaspé, 6ième étage
Atelier 601.1 (porte juste devant les ascenseurs)
Montréal, Québec  H2T 3B2

Plus d’infos sur la démarche de chaque artiste :

Les œuvres d’Anna Rún Tryggvadottir sont conçues comme partie prenante d’installations dans lesquelles toutes les substances organiques et synthétiques sont inter-reliées et interdépendantes. Elle s’intéresse au processus aléatoire et au potentiel performatif des éléments mis en scène. En résulte des compositions énigmatiques et iridescentes qui évoquent un ailleurs.

Dans ses dessins, Stéphanie Chabot essaie de rendre compte d’un certain état mental propre à notre époque, mais aussi de la part d’inconnu dont cette même époque nous désapproprie. Dépourvues d’ironie, les fictions qu’elle crée mettent de l’avant le « mauvais goût », la transformation, l’étrangeté, la féminité.

La pratique artistique de Virginie Jourdain prend le plus souvent la forme du dessin, pour décrypter et déconstruire les discours normatifs ambiants, et pour imaginer un espace autre. Ses compositions sensibles et colorées présentent différentes façons d’entrer en relation et de s’identifier, en dehors des principes d’assignation habituels. Elles ouvrent la voie à un espace redéfini, empreint de désir et de projections libératrices.

Noémi McComber présente une série de dessins qui s’intéresse au tiraillement du rapport à l’autre. Son travail est groupé en diptyques et en triptyques où des formes isolées s’aliènent l’une l’autre, se frottant et se frôlant, laissant entrevoir une menace ou un désir repoussé, une rencontre épargnée, un manque consommé. Par la résurgence d’éléments intrus, l’artiste tente de formuler de nouveaux espaces poétiques.

Les dessins d’Helena Martin Franco s’articulent autour du personnage fictif de la femme-éléphant, qui personnifie les questionnements identitaires les plus intime. La thématique est examinée à travers le dessin d’un point de vue incertain et capricieux : celui du désir. Cette ouverture suggère à chaque fois de nouvelles représentations de la femme éléphant, reformulant la définition de son identité.

Par l’utilisation de matériaux recyclés, Josh Worman assemble des structures inédites, dessine des créatures imaginées, façonne des abris et des forts de papier. Se laissant guider par le hasard de son processus créatif et par les potentialités latentes de ses trouvailles, il tente de remettre en question l’autorité du langage et des formes prédéterminées, ainsi que les rapports hiérarchiques qui s’établissent et qui codifient notre environnement.

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